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À force d’écrire, on finit par courir

En tant qu’écrivain, j’ai découvert que ma passion pour les mots était étroitement liée à une autre aventure qui s’est imposée dans ma vie : la course à pied. Mes journées commencent souvent devant un clavier, où je tisse des mondes et des histoires à travers les pages de mes romans. C’est un acte solitaire, mais il est aussi un voyage intérieur, une exploration de l’âme humaine.

Pourtant, il y a quelque temps, j’ai réalisé que cette exploration devait s’étendre au-delà des mots. La course à pied est devenue mon échappatoire, mon exutoire, un moyen de ressentir la liberté sous mes pieds. J’ai franchi des kilomètres, tout comme les mots se sont enroulés dans des paragraphes. J’ai dépassé les bornes, tout comme les personnages de mes romans ont surmonté leurs propres limites.

Cependant, il y a quelques mois, une ombre s’est jetée sur mon chemin. Un problème de ménisque m’a contraint à faire une pause dans ma course effrénée. Une opération et cinq mois de convalescence m’ont éloigné des pistes. La frustration était palpable, mais la patience a été ma compagne fidèle.

Le 15 novembre prochain, c’est le grand jour, la reprise de ma course. J’attends cet instant avec une impatience fébrile, comme le chapitre suivant d’une histoire captivante. Les mots et les pas se rejoignent pour créer un récit ininterrompu de ma vie.

La course et l’écriture partagent de nombreux points communs. Ils sont tous deux des expressions de la liberté et de l’imaginaire. En courant, je laisse mes pensées s’envoler, tout comme mes personnages prennent vie sur la page. Les deux m’offrent un espace pour explorer, créer et être libre.

À force d’écrire et de courir, je continue mon voyage, sachant que chaque mot et chaque pas me rapprochent un peu plus de la découverte de moi-même.

Abdelkader

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